Comment sont connectés les sites d’antennes au cœur du réseau Proximus ?

Au début de la 2G, les sites étaient principalement connectés via des lignes téléphoniques. La vitesse maximale de connexion atteignait 2 Mbps sur ces lignes et elles étaient encore utilisées au début de la 3G. Cependant, certains sites étaient déjà équipés de fibre optique ou connectés via des liaisons hertziennes, bien que les débits soient bien inférieurs à ce que l’on trouve aujourd’hui.

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Distance de propagation des fréquences des réseaux mobiles

Fréquences - Par Jessica DussartDans mes précédents articles, je vous parlais des différentes fréquences utilisées dans les réseaux de téléphone mobile et de leurs propagations dans l’air jusqu’à l’intérieure des bâtiments. Il faut savoir que les fréquences en dessous du gigahertz se propagent bien mieux dans l’air et dans les bâtiments. C’est une des raisons qui a poussé Mobistar à déployer majoritairement son réseau 4G actuel en 800 MHz, de quoi avoir rapidement une très bonne couverture du territoire. Le 1800 MHz et le 2600 MHz viendront par la suite pour soulager où la demande est importante.

Après de nombreuses recherches, j’ai trouvé un certain nombre de chiffres sur la distance de propagation de chaque fréquence. Si chaque source a des chiffres différents, ils ont tous des bases communes du point de vue différence entre chaque fréquence. (suite…)

Pourquoi l’EDGE et le GPRS sont-ils devenus si lents ?

Tunnel EDGE GPRS 2GAvec de récentes expériences et des discussions sur le sujet, il m’est venu la question : mais pourquoi l’accès internet en 2G est-il devenu si lent, que ce soit via GPRS ou via EDGE ?

La première réponse que j’ai trouvée, c’est que les technologies de la 2G ne sont pas particulièrement devenues plus lentes. C’est au contraire la demande de données qui a bien augmenté avec la généralisation de la 3G dans le monde connecté. Ce qui fait que virtuellement, nous avons cet effet de lenteur une fois en 2G.
Prenons l’exemple de Facebook, les textes sont plus longs, les images ont une plus grande résolution. Tout cela à un poids.

Autre élément de réponse, c’est le basculement en 2G qui se fait majoritairement quand nous ne captons plus le réseau 3G et 4G. Ce qui fait d’être à bonne distance et la distance étant l’ennemi de la vitesse, nous avons dès lors une vitesse encore plus faible.

Le dernier point est principalement l’aspect psychologique. Nous nous sommes habitués depuis des années au Wi-Fi, à la 3G et plus récemment à la 4G. Passer en 2G est juste un supplice.GSM

Si je résume : une plus grosse consommation, une plus grande distance et l’aspect psychologique de l’habitude du rapide, voilà les raisons d’un EDGE voir GPRS hyper lent.

Ajout du 30 mars 2014 :
Lors d’une discussion en privée à la suite de la publication de cet article, je voulais apporter quelques informations.

Les technologies de téléphonie mobile ont toutes le même principe, le partage de la bande passante entre tous les utilisateurs connecté à une cellule. En d’autres termes, plus il y a des utilisateurs qui consomment, au moins sera rapide la connexion. Hors je parlais dans l’article sur les détails de la 4G à Bruxelles, que certains opérateurs réutilisait des fréquences 2G pour la 4G. La conséquence pourraient être une diminution du nombre de cellule disponible et donc un besoin de partage plus grand.

Si cela est envisageable techniquement, commercialement ça pourrait être beaucoup moins. Diminuer la qualité du service serait du suicide pour les opérateurs. De plus, certains opérateurs avait déjà commencé l’extinction de la fréquence 1800MHz sur certains sites bien avant l’arrivée de la 4G.

Merci à Jessica Dussart pour le logo de l’article.

L’Ordonnance 4G est approuvée à Bruxelles

Region FR RGBEn cette fin de mois de janvier, le parlement de la Région de Bruxelles-Capitale à approuver la nouvelle Ordonnance modifiant le cadre légal permettant le déploiement de la 4G dans la région. Il reste une petite étape avant qu’elle soit enfin effective, la publication au moniteur.

L’ordonnance en détails

Ordonnance A-466

Les normes d’émissions

La première partie de l’ordonnance concerne l’assouplissement de la norme d’émissions afin de permettre le déploiement de la 4G. Elle passera de 0,024 W/m² (3 V/m pour le 900 MHz) à 0,096 W/m² (6 V/m pour le 900 MHz).

Cet assouplissement va permettre aux opérateurs d’enfin offrir dans la capitale de l’Europe la dernière technologie en date. Qui pour rappel était la seule zone où cela n’était pas possible d’après les opérateurs. Mais cet assouplissement pourrait permettre aux opérateurs de légèrement aussi améliorer la couverture en 2G et 3G à certains endroits.

D’ailleurs Proximus le confirme ce lundi sur sa page facebook.

Proximus-Ameliorations-3G

Le permis d’environnement

Cette nouvelle ordonnance à d’autres aspects plus méconnus que le simple assouplissement des normes d’émissions. La région a décidé de changer une partie de la procédure administrative liée à l’obtention du permis d’environnement. Une nouvelle classe de permis va être créée (Classe ID). Elle sera fort proche de l’ancienne classe (Classe 2), mais aura comme point de différence une délivrance dans les 30 jours et plus dans les 60.

Le site de la région représentant le cadastre des antennes va être légèrement modifié afin d’être plus complet et de permettre aux citoyens d’introduire des remarques et des réclamations. Ce site reprendra également le rapport des experts ayant évalué la bonne application de l’ordonnance.

Comité d’experts

Comme cela avait été communiqué au départ, cette ordonnance va mettre sur pied une mission d’expert chargé d’évaluer la bonne mise en œuvre de la réglementation. Un rapport annuel sera remis annuellement au gouvernement bruxellois. Celui-ci sera aussi publié sur le site de Bruxelles Environnement.

Ce comité d’experts pourrait donc vraisemblablement remettre des recommandations afin d’adapter la réglementation et ainsi éviter le problème que vient de connaître pendant plusieurs années la région.

Cadastre des toits

Le quatrième point de l’ordonnance va imposer à la région de réaliser un cadastre des toits des bâtiments publics. Ce cadastre reprendrait les sites susceptibles d’accueillir des antennes pour les opérateurs et ainsi rendre plus facile le déploiement de la région. De quoi permettre également à la région d’avoir des rentrées d’argent supplémentaires.

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