On parle beaucoup ses derniers temps de la guerre entre systèmes d’exploitation sur plateforme mobile. Nous avons : iOS, qui équipe les produits Apple, Android qui équipe maintenant 70% du marché, Windows Phone de Microsoft, ainsi que d’autres, beaucoup plus récents, voire en projet, tel que BlackBerry, Tizen, Firefox OS et Ubuntu Phone.
Chaque produit à sa spécificité et une direction particulière même si chaque OS se dit universel. Pour développer mon idée, je vais parler au travers d’une série d’articles d’un point fort et des points faibles dans mon cas de chaque système d’exploitation.
Le premier est consacré à iOS, le système d’exploitation d’Apple.
iOS
Sorti sur le premier iPhone en juin 2007, il équipe depuis aussi les iPad et iPod.
Ce tout nouveau système d’exploitation a été le signal de départ pour une nouvelle ère de mobilité. Il ne contenait pas forcément de grandes nouveautés, par contre il était le premier à les rassembler en un seul produit et à le faire connaitre au grand public.
Le point fort d’Apple vient probablement de ce qui en fait un succès, du bon matériel avec un logiciel taillé sur mesure. Apple peut se permettre d’avoir, sur papier, une puissance plus faible, cette intégration inversera grandement la puissance relative que vivra au quotidien l’utilisateur. Mais cela est pourtant aussi un point faible, Apple étant le seul constructeur à vendre du matériel compatible iOS, les clients se voient obliger de suivre la direction qu’impose Apple, au risque de perdre tous ses achats sur l’App Store en passant sur une autre plateforme.
Cette approche du marché de la part d’Apple leur permet d’avoir une main mise complète sur l’appareil, ils peuvent alors bloquer des fonctionnalités justes parce qu’ils ont envie. Le dernier exemple en date est la 4G, ils ont fait le choix de ne délivrer qu’une partie du spectre de la 4G matériellement, mais aussi de n’ouvrir la 4G que sur certains réseaux pour des raisons pas toujours très claires.
Il y a toutefois encore un point assez positif de cette gestion, les mises à jour sont déployées de façon globale. Tout le monde en même temps et sur tous les iDevices. Même si les modèles plus anciens n’ont pas forcément toutes les dernières nouveautés. Bien sûr comme toute autre marque, il arrive un moment ou ils ne sont plus mis à jour.
Dans l’optique de faciliter l’usage, Apple met en avant la sécurité de son environnement. Ils autorisent l’installation d’application venant exclusivement de l’App Store. Toutes les applications sont ainsi vérifiées et celle ayant un problème avec la charte ne sont pas autorisée. Cette charte comprend deux groupes de motifs de refus : ceux où la sécurité des données de l’utilisateur peut-être compromit et ceux où il pourrait poser des problèmes à Apple suivant leur code de bonne conduite. Pas d’application rentrant en concurrence avec un des leurs, ceux n’utilisant pas certaines de leurs technologies telles que l’achat in app ou encore ceux ayant un contenu qui ne leur plaisent tout simplement pas. Mais un des buts est aussi d’être l’unique moyen d’installer des applications, et dans le cas d’une application payante, prélever 30% du prix de vente, argent utilisé entre autres pour payer les gens derrière le processus de validation.
La force des produits iOS étant sa facilité d’utilisation, la logique utilisée sur tous les produits reste toujours la même, ainsi que dans toutes les applications du système. L’accès aux menus, aux réglages ainsi qu’aux interfaces communes. Mais cette harmonisation à un point faible, les contraintes graphiques et techniques limites en partie l’innovation et la différenciation entre applications.
Pour continuer à rendre tout facile à n’importe qui, Apple sort de nouvelles technologies propriétaires. On retient par exemple la connectique telle que le câble de connexion lightning, la technologie de diffusion de musique Airplay, ou encore l’impression facile via Airprint. Mais voilà, en faisant ça Apple s’isole du reste du monde informatique. Chaque technologie a souvent une version déjà harmonisée, mais avec une finition moins grande. Ce qui rend leurs utilisations bien plus difficiles. Le second point est qu’en utilisant des technologies ouvertes, Apple ne pourrait pas imposer un cahier des charges important tout en revendant des licences aux produits tiers sélectionnés.
Prochain épisodes : Android