Belgacom, premier opérateur 4G en province du Luxembourg

Sans surprise, Belgacom est officiellement le premier opérateur à avoir déployé de la 4G en province du Luxembourg. En effet, la dernière carte de l’opérateur déployé vraisemblablement ce vendredi 15 novembre fait état de la présence de 4G dans la ville de Libramont-Chevigny.

Libramont-Chevigny

D’autres villes sont dorénavant couvertes en Wallonie, telles que Binche et Dinant. Et les zones autour de Mons, Charleroi, Namur et Liège sont un peu plus étendues et se rapprochent les une des autres.
On notera également une amélioration en Flandre, ou les grandes zones 4G commencent à être connectées entre elles. La périphérie nord de Bruxelles est pratiquement connectée à Anvers en 4 G.

Belgium-4G-20131115

 

Belgacom annonce dépasser dorénavant les 217 villes couvertes, et approche des 50 % de la population couverte. À peine 1 an après l’ouverture commerciale du réseau, belle prouesse de l’opérateur. Rappelons-le, sans la région Bruxelloises qui doit compter pour plus de 10 % de la population.
Mais l’assouplissement des règles à Bruxelles qui approche, et l’obtention des fréquences en 800 MHz devraient aider pour une partie des derniers 50%.

Mes photos de la semaine 41

Diegem

Les indications SMOG du ring de Bruxelles replié actuellement.

SMOG R0

 

New York

Une photo de deux bâtiments du Lower Manhattan depuis Battery Park.

New-York City - Février 2011

 

Plombières

Le Viaduc de Moresnet construit en 1915 lors de la première guerre mondiale et rénovée entre 2002 et 2004.

Plus d’informations sur Viaduc de Moresnet — Maison du Tourisme du Pays de Herve

Viaduc de Moresnet

Ou en est-on avec la 4G en Belgique ?

Avec le lancement du réseau 4G de Proximus à l’automne 2012, la Belgique est sur la carte mondiale du LTE. Mais un an après, où en est-on ?

BelgacomLa 4G en Belgique chez Proximus

Au lancement, Proximus avait un réseau déployé dans 8 villes belges.
Onze mois après, le premier opérateur dans l’aventure 4G  dépasse les 100 zones (villes) couvertes.

Voici où en est le déploiement du réseau 4G de Proximus.
Proximus

 

BaseLa 4G en Belgique chez Base

Le 1er octobre 2013,  Base lance à son tour une offre commerciale de nouveau réseau 4G.
Au total, ils annoncent 15 villes couvertes. 11 en Flandre et 3 en Wallonie, et Base promet que ce n’est qu’un début.

Base

Logo MobistarLa 4G en Belgique chez Mobistar

Concernant le troisième réseau belge, rien n’est encore lancé commercialement. Ils ont commencé des tests grandeur nature en 2012 dans les environs d’Anvers.
Ils ont toutefois annoncé ce premier octobre qu’ils vont élargir les zones de test d’ici la fin 2013. Une offre commerciale devrait apparaître d’ici début 2014.

Où en est-on commercialement avec la 4G en Belgique ?

BelgiumLes approches choisies par Proximus et par Base sont assez proches. Offrir l’accès au réseau 4G uniquement dans les forfaits les plus élevés. On retrouve une approche équivalent chez les opérateurs français.
Une différence existe toutefois pour Proximus, ils proposent une option offrant l’accès au réseau 4G pour les forfaits qui ne l’inclut pas.

Concernant la vitesse de téléchargement, les deux opérateurs présents annoncent une vitesse réelle de 20 Mb/s. Théoriquement et dans certaines conditions en pratique, elle peut monter facilement à plus de 50 Mb/s.
Dans le sens de l’envoi, la vitesse pour les deux devrait dépasser les 12 Mb/s en pratique.

En savoir plus

Mes photos de la semaine 34

Voici déjà quelques années que je fais des photos. Mais je n’ai jamais vraiment pris le temps de les partagées. Je me suis donc lancé il y a une dizaine de jours à en partager une par jour. Certaines sont en fonction du sujet, d’autre parce qu’elle représente quelque chose de personnel ou simplement une de mes passions.

Voici donc celles de la semaine 34.

Les château d’eau située Streekbaan à Vilvoorde, victime d’un incendie la nuit du 18 au 19 août 2013.
Château d'eau Streekbaan

Un Thalys empruntant le pont au dessus de la Woluwelaan à Machelen sur la ligne 25N
Thalys 4331 Woluwelaan

Photos souvenir du Pavillon Meudon à Neder-Over-Heembeek
Pavillon Meudon

Photo souvenir de la Gare de Champagne-Ardenne TGV à Reims.
Champagne-Ardenne TGV

U A319 de la compagnie Easyjet à l’approche de Bruxelles-National.
A319 Easyjet HB-JYB

Un Desiro ML de la SNCB quittant l’aéroport de Bruxelles-National sur la ligne 36C
Desiro ML 08535

Photo souvenir de deux château d’eau à Ath
Deux château d'eau à Ath

La 4G à Bruxelles: environnement et argent, un sujet à problème

Qu’est-ce que la 4G ?

Il s’agit du sujet chaud du moment, le lancement de la 4e génération de téléphonie mobile. Ce nouveau réseau est basé sur la norme LTE. Elle nécessite l’implémentation de nouvelles couches radio. C’est-à-dire que de nouvelles ondes vont voir le jour dans l’air afin que les utilisateurs puissent se connecter à ce type de réseau.

Qu’entendons-nous par un réseau de téléphonie mobile actuellement ?

Pour qu’un réseau de téléphonie mobile fonctionne, les opérateurs déploient un certain nombre d’antennes. Les opérateurs déploient les antennes sur des sites. On retrouve plusieurs types d’antennes. D’après la zone à couvrir et surtout des fréquences déployées sur le site. Auparavant, chaque norme avait sa propre fréquence. Le 900Mhz pour le GSM, le 1800Mhz pour le DCS, deux fréquences utilisées pour la « 2G ». 2100Mhz pour l’UMTS pour la 3G et les évolutions.

Avec le temps, les technologies ont évolué. L’UMTS peut maintenant se déployer sur la bande de fréquences 900Mhz. Le but étant d’avoir une meilleure couverture a l’aide des caractéristiques de cette fréquence dans l’air.

La fameuse 4G a été vendue pour être utilisée sur les fréquences aux alentours des 2600Mhz. Tout comme la 3G, la 4G peut se déployer sur d’autres fréquences. En Belgique par exemple, Proximus semble avoir fait le choix de déployer la LTE sur le 1800Mhz pour commencer.

Les opérateurs mettent-ils la pression ?

C’est indéniable, les propos tenus par les 3 responsables des opérateurs de téléphonie mobile. Ou par le déploiement de la 4G dans d’autres grandes villes Belges.

Proximus a déjà déployé quelques antennes dans 8 villes : Anvers, Gand, Hasselt, Liège, Louvain, Mons, Namur, Wavre et même un peu de 4G à la limite de Bruxelles, à Grand-Bigard.

Mobistar a pour sa part fait des tests à Anvers et à décider de déployer rapidement la 4G dans toutes les zones ou cela est possible.

Base à annoncer le développement rapide de la 4G avec une mise en avant des zones sans aucune couverture surtout en Wallonie.

Chaque opérateur fait passer le message qu’il y aura rapidement de la 4G partout et dans toutes les zones économiques importantes même en périphérie, sauf à Bruxelles.

Où se situe le réel problème du déploiement de la 4G ?

À Bruxelles, la norme se veut cumulative. Les fameux 3V/m sont ce qui est vraiment détecté par rapport aux antennes d’un site. Alors qu’en Wallonie par exemple, c’est une mesure par antenne. Chaque site ayant plusieurs antennes, plusieurs fréquences et plusieurs technologies. À certains endroits, la norme semble déjà être problématique, voire même dépassée. L’ajout de la 4G semble de l’ordre de l’impossible.

Une aberration dans la norme ?

Le problème dans la norme est qu’elle ne compte pas certaines sources d’émissions. Par exemple les ondes WiFi ou celles de téléphonie mobile. Dans la version originale de la norme, les ondes pour la radio ou la télévision n’étaient d’ailleurs pas comprises dedans.

Une solution ?

La solution dépend de la priorité et des « risques » que l’on souhaite prendre.

  1. Si l’on souhaite continuer à respecter la règle des 3V/m, la seule solution consiste à déployer un beaucoup plus grand nombre de sites d’antenne. C’est à dire avoir bien plus de bâtiments avec sur leurs toits des antennes. La différence viendrait du faite qu’elle serait bien moins puissante. 
    Le problème de cette solution, et la raison blocage des opérateurs, c’est que ceux-ci n’arrivent plus à avoir de permis d’urbanisme pour l’implantation de nouveau site.
    Qui dit plus de sites, dit augmentations des frais pour les opérateurs. Et donc une probable répercussion sur le prix aux clients.
  2. La seconde solution est de relever la norme des 3V/m ou du moins de ne plus cumuler. Cette solution viendrait à l’encontre du principe de précautions mis en avant pour fixer cette norme. Les riverains et usagers se verraient donc noyer dans des ondes électromagnétiques plus puissantes. De quoi prendre un risque sanitaire plus important, surtout si le risque devenait un vrai problème de santé publique.

Autant dire qu’aucune des 2 solutions ne semble réaliste à court terme. Cela irait à l’encontre de règle déjà établie.

Quelques informations supplémentaires :

Base Data en panne …

Nous sommes fin 2009, et à l’image de plusieurs fois pendant l’année, le data chez Base est en panne.

Suites à plus d’une panne dans le data center de Scarlet, le réseau de Base est tombé en panne. Nous revoici avec un problème équivalent. Sans connaitre les détails, la presse parle d’une panne de courant, tous les services ont été impacté cette fois-ci. En effet, en fin de matinée, plus moyen de passer ou recevoir d’appels, d’envoyer ou recevoir des SMS. Ces problèmes sont normalement réglé. Par contre, ce dont on ne parle nul part, c’est la panne du réseau data depuis.

Les services impacté sont nombreux, plus d’internet voir de connexion intranet pour les professionnel, et surtout, plus de MMS vu que cela passe par le data normalement. Reste à maintenant à voir combien de temps faudra-t-il attendre, 24 à 48h comme les pannes précédentes ? peut-être bien …

Nous voilà donc peut-être avec un réveillon sans connexion data. Un réveillon au calme diront certains, mais une mauvaise publicité pour commencer 2010 sans 3G pour Base …

Bon réveillon à tous, et surtout, bonne année 2010 !

Edit : Miracle, le data semble avoir été remis en état de fonctionnement en début de soirée pour finir, soit 7 voir 8h de coupure probablement.