Quand une demi-solution nous permet d’atteindre la solution

Publié par Jonathan Estevez le

Quand la demi-solution devient le chemin vers l’excellence : comment réduire le travail manuel sans perdre le contrôle. 🚀

Combien de fois dans ma carrière, je n’ai pas entendu qu’une solution qui n’est pas parfaite ne pouvait pas être utilisée ?

Si dans certains cas, il faut en effet éviter d’avoir des demi-solutions. Dans beaucoup d’autres cas, on peut y aller petit à petit.

Une demi-solution va permettre de se rapprocher de l’objectif final. Elle va aussi permettre de ne pas directement passer du tout manuel au tout automatique. De quoi assurer un passage en douceur et ainsi garder le contrôle sur les opérations.

Prenons un exemple de départ : votre fonctionnement actuel est que vous devez mettre à jour un système manuellement. Chaque jour, vous avez 100 données à introduire. Le développement qui est fait va permettre sur papier de ne plus devoir faire d’introduction manuelle car tout sera fait automatique.

Mais qu’est ce que j’entends par demi-solution ?

La demi-solution sera quand l’objectif initial n’est pas atteint, mais qu’elle permet d’en réduire la distance et ceci sans faire de détour.

C’est ici qu’il faut penser en termes de gains, et pas en termes de destination. A savoir que si on se focalise sur le fait qu’on n’atteint pas l’objectif initial, on rate le fait qu’on va potentiellement déjà réduire le travail manuel à produire.

Si on prends l’exemple de départ, c’est quand par exemple suite à un bug, seul 50 cas par jour seront automatisés, les 50 autres devront toujours être faits manuellement.

Mais est-ce qu’une demi solution est toujours appropriée ?

Pas toujours justement. C’est où se trouve la difficulté de l’exercice. Il faut que la demi-solution permette un gain même minime sans que cela introduise de nouvelles difficultés ou nouveaux problèmes.

Si nous prenons l’exemple de départ des 100 introductions manuelles, il faut que les 50 qui seront automatisés puissent être facilement identifiable pour ne pas devoir pas prendre plus de temps à vérifier qu’ils ont été faits automatiquement que de l’introduire manuellement. Il faut aussi que ceux qui sont introduits automatiquement le soient de façon complète et sans erreur.

C’est dans ce cas de figure que la demi-solution est pertinente malgré le fait qu’elle ne soit pas complète. Elle réduira de 50% le travail qui était fait manuellement. Elle permettra aussi une montée en charge en douceur. De quoi aussi voir si le système est capable de tenir quand 100% des cas seront automatisés.

La dernière réflexion

En résumé, il faut se focaliser sur les gains qu’apporte une solution, tout en gardant à l’esprit que cela doit se faire sans complexifié le processus. Gagner 50 cas sans devoir les vérifier et en sachant quels cas doivent encore être faits manuellement.

De plus les demi-solutions peuvent être un bon moyen de tester de nouvelles idées et de recueillir des commentaires avant de réaliser la version finale et complète, qui peut être assez complexe et assez longue à atteindre.

Et vous, qu’en pensez-vous après ce demi-article ? Ou juste un article qui va à l’essentiel ?

Catégories : Pro

Jonathan Estevez

J’aime les nouvelles technologies, au point d’avoir fait de ma passion mon métier en étant « System Administrator ». Ma vie en Hastag ? #Geek #ICT #Telecom #Mobile #Smartphone #4G #Android #iOS #Windows #MacOS #Belgium #Brussels

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