Accord de majorité sur la 4G à Bruxelles

Un accord sur la 4G, voilà ce qu’a annoncé la ministre de l’Environnement de la région Bruxelloises, Évelyne Huytebroeck, ce vendredi 12 juillet 2013.

be.brussels

Petit retour en arrière

En 2007, le ministère de la région bruxelloise adoptait une ordonnance limitant à 3V/m les émissions électromagnétiques dans la région.

La limite est cumulative, aussi bien au niveau technologie que pour les opérateurs.
En simplifiant, chaque opérateur a droit à 25 % des 3V/m pour toutes les fréquences qu’ils utilisent, c’est-à-dire 900 , 1800 , 2100 et 2600 MHz.

Pourquoi 4 opérateurs ?

La réglementation actuelle tient compte des licences existantes. Hors outre Proximus, Mobistar et Base.
Une 4e licence existe pour la 3G que le duo Voo/Telenet a achetée.
Et la 4e licence en 4G est elle pour B-lite qui eux l’exploite.

Pourquoi 4 fréquences ?

À l’origine, chaque technologie avait sa fréquence.

  • La 2G avait la technologie GSM en 900 MHz et DCS en 1800 MHz
  • La 3G avec l’UMTS en 2100 MHz
  • La 4G avec le LTE en 2600 Mhz.

Oui, mais

Il y a certes 3 technologies et 4 fréquences. Mais en réalités, les technologies évoluant, des technologies peuvent utiliser d’autres fréquences.

  • La 3G est aussi déployée en 900 MHz dans certaines zones.
  • La 4G est déployée en 1800 MHz actuellement.

Dans les deux cas, les fréquences « réutilisée » permettent une meilleure propagation des ondes.
Sachant en plus que l’IBPT a lancé en 2013 la mise aux enchères de la bande de fréquences dans les 800 MHz compatibles avec la 4G.

Des antennes sur une église, prête pour la 4G ?

Quelles est le problème actuellement pour la 4G ?

Les 3 grands opérateurs ayant développé un réseau sur Bruxelles ont déjà utilisé leurs 25 % pour couvrir la région du mieux possible en 2G et 3G. Mais voilà, beaucoup d’utilisateurs auront déjà remarqué, des problèmes actuellement. La raison est un besoin de diminuer déjà la puissance des antennes afin de rentrer dans la règle des 3V/m.

Dès lors, pour activer la 4G, les opérateurs devraient non seulement encore diminuer la puissance des antennes, mais en plus ajouter un grand nombre d’antennes. Or cette implantation est compliquée vu la réticence des riverains, mais aussi le coût que cela implique.

La question a été ouverte concernant la suppression de la 2G pour permettre la 4G. Le problème est ici double, non seulement la 4G ne permettent pas d’appels vocaux sur les réseaux actuellement implantés. Mais aussi, le nombre de téléphone ne supportant pas encore la 3G est beaucoup trop grand.

Comment semble se dessiner le texte qui sera adopté à l’automne ?

Pour régler ce problème, l’accord sur la 4G va prévoir deux volets.

Le premier est le comptage des fameux 3V/m par technologie. Chaque opérateur aura 3 fois 25 % des 3 V/m.
La question sera de voir comment ils vont réussir à transposer cela en texte de loi prenant en compte tous les cas de figure, en fonction de la technologie et des fréquences.

La seconde partie concerne la mise à dispositions des bâtiments publics pour l’implantation des antennes. Hors site sensible tel que des écoles ou des hôpitaux.
Une bonne façon d’avoir une rentrée d’argent vu le loyer demander aux opérateurs et des taxes de divers niveaux.

Les questions encore ouvertes

  • Est-ce que cette séparation en 3 compteurs va permettre aux opérateurs d’augmenter la puissance des antennes existantes en 2G et 3G ?
  • Comment se passera l’implantation réelle des sites ? Via de nouveau ou par l’ajout d’équipement sur les sites existants ?
  • Combien de temps faudra-t-il pour réellement voter cette loi si elle voit effectivement le jour ?
  • Est-ce que ce texte sera assez stable pour qu’elle ne soit pas cassée par le Conseil d’État ?
  • Et la dernière sera probablement de savoir combien de temps mettront les opérateurs pour couvrir la région vu le retard accumulé ?

Plus d’informations

Vers un gordel 4G ?

4G-RingBelgacom a récemment mis à jour la carte de couverture de son réseau mobile 4G.

Les plus grandes zones de couverture se retrouvent aux abords d’Antwerpen (Anvers), Gent (Gand) et surtout la côte, ce qui est plus frappant c’est la couverture de la zone qui entoure la région Bruxelloise.

Les abords du ring de Bruxelles comme zone à couvrir ?

Ainsi, les villes et communes que sont Groot-Bijgaarden, Zellik, Meise, Peutie, Perk, Overijse, Rode-Saint-Genese, Waterloo, Ophain-Bois-Seigneur-Issac et Wauthier-Braine sont au moins en partie couvertes en 4G.

Le ring de Bruxelles comporte à ces abords un grand nombre de zonings d’activité économique. À défaut de pouvoir couvrir le centre de la région Bruxelloises, c’est les abords qui profitent actuellement des investissements.

Certes tout le tour ne sera pas forcément couvert directement en 4G, certaines zones étant assez vertes, mais potentiellement d’autre zone pourraient suivre et on se retrouverait avec une couverture circulaire autour de la région. De quoi encore plus isoler la région pour certaines activités ou investissements.

Le futur ?

Reste à voir aussi la logique que mettront en avant les deux autres opérateurs.

De la 4G de Base a été détecté à Mechelen (Malines) il y a peu, et on sait Mobistar très actif par exemple à Antwerpen.

Belgacom lui commence à aller de plus en plus vite pour la couverture en 4G du territoire, et ne se contente pas que des grandes villes non plus. Une logique très différente qui avait été utilisée lors du début de la couverture en 2G et même en 3G.

Quel avancement dans le dossier de la 4G à Bruxelles ?

LTEAprès les différentes sorties des opérateurs, du régulateur, du ministère de l’Environnement, des hommes politiques et de différents comités de quartiers. Où en sommes-nous avec la 4G à Bruxelles ?

La dernière proposition venant du ministère de l’environnement tenu par Evelyne Huytebroeck, est une déformation de la réalité sensée permettre de garder la règle actuelle tout en l’adaptant afin de permettre le développement de la 4G dans la région Bruxelloises.

La proposition rendue publique semble être de séparer en 2 les ondes dédiées à la téléphonie mobile. Nous aurions d’un côté celle pour la 2G et la 3G et de l’autre celles dédiées à la 4G. Chaque groupe aurait donc droit à 3V/m, et chaque opérateur aurait 1/4 de cette norme par groupe.

La raison serait que dans le futur, le réseau 4G prenne la place du réseau 2G et 3G. Une version optimale. Mais au vu du nombre de téléphones encore uniquement 2G, combien de temps faudra-t-il pour avoir tous les téléphones compatibles 3G et puis surtout 4G ?

Le respect de la norme

Le premier problème reste toujours d’actualités, rien qu’avec la 2 et 3G, les opérateurs annoncent que certaines zones seront problématiques lorsque l’obligation d’appliquer la norme des 3V/m sera réellement effective d’ici la mi-2013.

Les coûts de la couverture

Ce premier problème implique un certain nombre de problèmes supplémentaires. Les usagers de téléphonie mobile demandent une couverture optimale, un bon signal pour une bonne qualité d’appel ou une connexion de donnée rapide vers internet par exemple.
Pour arriver à ce résultat, et dans le respect des normes actuelles, seule l’augmentation du nombre de sites où se situent des antennes est possible.

Mais pour y arriver, les opérateurs doivent trouver de nouveaux endroits où les riverains acceptent d’avoir des antennes, cela implique un propriétaire qui met à dispositions un endroit, qu’un permis d’urbanisme soit délivré ainsi qu’un permis d’environnement.

Le second volet de ce problème est dans le coût. Les frais directs liés aux équipements, à l’installation et au fonctionnement (l’énergie, la location, la maintenance… ) Il faut rajouter le paiement de taxe pour l’exploitation de site de téléphonie mobile.

Qui dit frais pour l’opérateur, dit augmentation du prix au final pour le client.

Le côté juridique

Le troisième problème est une certaine instabilité possible. En effet, il a été dit que l’ordonnance ne sera pas modifiée. Donc au final, les opérateurs vont dépasser les 3V/m, et les différents comités de quartier ont déjà annoncé qu’ils veilleront au respect des normes en vigueur. Ils s’engouffreront dans le moindre “vide” juridique pour s’attaquer aux opérateurs et à la norme.

Un des points qui n’a pas été très bien détaillé, alors que c’est sur quoi va se baser les instances pour différences la 2G/3G de la 4G ?
Est-ce que ce sera sur la fréquence utilisée ? Sachant par exemple que Proximus déploie actuellement la 4G sur la fréquence 1800Mhz, vendue à l’origine comme fréquences 2G.
Où est-ce que ce sera sur la technologie utilisée ? Sachant qu’un opérateur exploitant une fréquence plus petite, sera plus avantager qu’un opérateur exploitant sur une fréquence plus élevée.

Conclusion

Attendons déjà la version définitive du projet avant de voir les réactions que cela pourrait provoquer. Elle est prévue pour début mars, gageons qu’une vraie solution sera apportée et qu’elle satisfera au mieux toute les parties.

La 4G à Bruxelles: environnement et argent, un sujet à problème

Qu’est-ce que la 4G ?

Il s’agit du sujet chaud du moment, le lancement de la 4e génération de téléphonie mobile. Ce nouveau réseau est basé sur la norme LTE. Elle nécessite l’implémentation de nouvelles couches radio. C’est-à-dire que de nouvelles ondes vont voir le jour dans l’air afin que les utilisateurs puissent se connecter à ce type de réseau.

Qu’entendons-nous par un réseau de téléphonie mobile actuellement ?

Pour qu’un réseau de téléphonie mobile fonctionne, les opérateurs déploient un certain nombre d’antennes. Les opérateurs déploient les antennes sur des sites. On retrouve plusieurs types d’antennes. D’après la zone à couvrir et surtout des fréquences déployées sur le site. Auparavant, chaque norme avait sa propre fréquence. Le 900Mhz pour le GSM, le 1800Mhz pour le DCS, deux fréquences utilisées pour la « 2G ». 2100Mhz pour l’UMTS pour la 3G et les évolutions.

Avec le temps, les technologies ont évolué. L’UMTS peut maintenant se déployer sur la bande de fréquences 900Mhz. Le but étant d’avoir une meilleure couverture a l’aide des caractéristiques de cette fréquence dans l’air.

La fameuse 4G a été vendue pour être utilisée sur les fréquences aux alentours des 2600Mhz. Tout comme la 3G, la 4G peut se déployer sur d’autres fréquences. En Belgique par exemple, Proximus semble avoir fait le choix de déployer la LTE sur le 1800Mhz pour commencer.

Les opérateurs mettent-ils la pression ?

C’est indéniable, les propos tenus par les 3 responsables des opérateurs de téléphonie mobile. Ou par le déploiement de la 4G dans d’autres grandes villes Belges.

Proximus a déjà déployé quelques antennes dans 8 villes : Anvers, Gand, Hasselt, Liège, Louvain, Mons, Namur, Wavre et même un peu de 4G à la limite de Bruxelles, à Grand-Bigard.

Mobistar a pour sa part fait des tests à Anvers et à décider de déployer rapidement la 4G dans toutes les zones ou cela est possible.

Base à annoncer le développement rapide de la 4G avec une mise en avant des zones sans aucune couverture surtout en Wallonie.

Chaque opérateur fait passer le message qu’il y aura rapidement de la 4G partout et dans toutes les zones économiques importantes même en périphérie, sauf à Bruxelles.

Où se situe le réel problème du déploiement de la 4G ?

À Bruxelles, la norme se veut cumulative. Les fameux 3V/m sont ce qui est vraiment détecté par rapport aux antennes d’un site. Alors qu’en Wallonie par exemple, c’est une mesure par antenne. Chaque site ayant plusieurs antennes, plusieurs fréquences et plusieurs technologies. À certains endroits, la norme semble déjà être problématique, voire même dépassée. L’ajout de la 4G semble de l’ordre de l’impossible.

Une aberration dans la norme ?

Le problème dans la norme est qu’elle ne compte pas certaines sources d’émissions. Par exemple les ondes WiFi ou celles de téléphonie mobile. Dans la version originale de la norme, les ondes pour la radio ou la télévision n’étaient d’ailleurs pas comprises dedans.

Une solution ?

La solution dépend de la priorité et des « risques » que l’on souhaite prendre.

  1. Si l’on souhaite continuer à respecter la règle des 3V/m, la seule solution consiste à déployer un beaucoup plus grand nombre de sites d’antenne. C’est à dire avoir bien plus de bâtiments avec sur leurs toits des antennes. La différence viendrait du faite qu’elle serait bien moins puissante. 
    Le problème de cette solution, et la raison blocage des opérateurs, c’est que ceux-ci n’arrivent plus à avoir de permis d’urbanisme pour l’implantation de nouveau site.
    Qui dit plus de sites, dit augmentations des frais pour les opérateurs. Et donc une probable répercussion sur le prix aux clients.
  2. La seconde solution est de relever la norme des 3V/m ou du moins de ne plus cumuler. Cette solution viendrait à l’encontre du principe de précautions mis en avant pour fixer cette norme. Les riverains et usagers se verraient donc noyer dans des ondes électromagnétiques plus puissantes. De quoi prendre un risque sanitaire plus important, surtout si le risque devenait un vrai problème de santé publique.

Autant dire qu’aucune des 2 solutions ne semble réaliste à court terme. Cela irait à l’encontre de règle déjà établie.

Quelques informations supplémentaires :

Samsung Galaxy S3 LTE avec le réseau 4G de Belgacom/Proximus

J’ai la chance d’avoir pour mon travail un Samsung Galaxy S3 LTE. La version du S3 capable de se connecter aux réseaux 4G. Le GT-I9305 est d’ailleurs passé sous Android 4.1.2 récemment. Ce qui offre quelques nouveautés du Samsung Galaxy Note, telle que le multifenêtre.

Samsung Galaxy S3 LTE

Mais ce qui m’intéresse surtout, c’est le test du réseau Belgacom/Proximus. (suite…)