Les zones urbaines sont souvent les endroits que les opérateurs vont tenter de couvrir le plus rapidement possible. La raison est théoriquement assez simple : une antenne va couvrir une grande quantité de population. Point important car les opérateurs ont des pourcentages de population minimum à couvrir suivant un calendrier pré-établi lors de l’attribution des licences pour chaque fréquence.
Cependant, ces solutions ne sont pas sans leurs propres défis…
📶 Saturation : trop de monde, trop vite

Qui dit forte concentration d’utilisateurs, dit possible saturation. Si l’opérateur vient à recruter trop vite des clients, et de ne pas pouvoir suivre avec l’ajout de nouvelles capacités dans la zone, l’expérience client en sera très réduite. L’ajout de capacités se fera d’abord par l’ajout de nouvelles fréquences si toutes ne sont pas encore exploitées. L’autre possibilité sera le passage de certaines fréquences vers la 4G ou la 5G permettant une meilleure utilisation de chaque fréquence. Si toutes ces possibilités ont été exploitées, la solution finale consistera à ajouter un nouveau site dans la zone afin de réduire la pression sur les sites d’antennes existants.
👉 Petit conseil : si vous êtes satisfait de votre réseau mobile, ne le dites pas trop à vos voisins. On n’est jamais trop prudent 😉
🏢 Indoor : quand les murs bloquent tout
Autre enjeu majeur : la couverture à l’intérieur des bâtiments. Mettre une antenne au milieu d’une ville va permettre de couvrir une grande densité de population. Mais ça sera surtout en extérieur ou à proximité des murs extérieurs. Mais cela ne sera pas du tout le cas lorsque les bâtiments sont grands ou encore quand des matériaux utilisés, tels que le béton armé, le verre « thermique » (verre à faible émissivité) ou encore les isolants les plus denses, viennent à réduire grandement la qualité de réception. Ici aussi, l’augmentation de sites d’antennes sera nécessaire pour uniquement couvrir plus de zone « intérieure ».
Mais cela se complique rapidement : les emplacements adaptés sont rares, les coûts augmentent, et les réglementations d’urbanisme limitent encore plus les possibilités.
📈 Une dynamique en mouvement permanent
C’est une réalité visible pour les trois opérateurs historiques : dans les zones à forte densité, même après des optimisations (nouvelles fréquences, passage à la 5G), la hausse continue de la demande impose régulièrement la création de nouveaux sites.
Et cela s’ajoute aux besoins du quatrième opérateur, qui déploie encore progressivement son propre réseau.
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