Lanceur d’applications Google chrome, des webapp universelle
Le 19 juillet, Google a lancé son « Chrome App Launcher ». Il s’agit d’un module permettant de lancer des webapp dans le navigateur Google Chrome directement depuis Windows.
Le principe
Auparavant, pour lancer les web applications « installés » dans Google Chrome. Vous deviez lancer Google Chrome, aller dans la liste des applications que vous aviez et la lancer. Cela n’était pas trop dérangeant si cette liste d’applications était votre page d’accueil.
Cette nouvelle fonctionnalité vient donc combler un certain manque dans le processus afin de le rendre plus facile, et ainsi le rendre plus populaire.
Comment l’installer dans Chrome ?
La première chose à faire, vérifier la version de votre Google Chrome. Vous devez posséder une version 28 minimum.
Ensuite, rendez-vous à l’adresse https://chrome.google.com/webstore/launcher avec votre Google Chrome pour activer le module.
Une fois, installer, vous êtes dirigé vers une page en anglais. Cela indique que le lanceur d’application est bien installé.
Comment l’utiliser ?
Une fois installer, vous retrouvez dans votre barre des tâches une nouvelle icône.
Cette icône donne accès à une liste d’applications, un peu à l’image d’un menu démarrer à la sauce Windows 8.
Ce menu donne accès aux applications. Vous pouvez changer l’ordre des applications en les déplaçant avec votre souris. Ou encore, créer des raccourcis sur le bureau ou dans la barre des tâches.
Pour cela, il suffit de cliquer avec votre bouton droit de la souris sur l’application, et choisir de créer des raccourcis.
Choisissez ensuite ou vous souhaitez créer les raccourcis.
Le résultat ? Des raccourcis comme pour de vraies applications.
Pourquoi universelle ?
Google semble travailler sur un équivalent pour Mac OS et pour Linux. De quoi permettre aux développeurs d’avoir une partie des applications rapidement disponible sur diverses plateformes. En tout cas des applications étant principalement tourné vers internet, mais pas que.
1 commentaire
Philippe Verdy · 19/09/2013 à 02:14
Pas si universel puisqu’on ne peut toujours pas exécuter directement des applis Android dans le navigateur Chrome (ou indirectement via ce lanceur).
L’idéal serait que le navigateur Chrome sur PC puisse se comporter lui-même comme si c’était une tablette Android (et Apple voudra aussi permettre de faire du navigateur PC se comporter comme si c’était un iPad, Microsoft voudra pouvoir aussi intégrer un émulateur Windows Phone/RT le jour où il aura fusionné ses 2 OS mobiles).
Ça veut dire intégrer au navigateur un hyperviseur permettant d’héberger une ou plusieurs instances virtuelles d’OS mobile (chacune de ces instances tournant dans son propre « bac à sable » comme si c’était des périphériques séparés chacun dans leur onglet ou dans une fenêtre du bureau Windows ou MacOS).
Ou bien un intégrer un connecteur RDP (protocole de bureau à distance) permettant de faire héberger cette application à distance sur un « cloud » ou la rapatrier localement à la demande, ou la synchroniser pour une utilisation hors-ligne. Une des applications hébergeable à distance pourrait aussi bien être le navigateur web lui-même (le rendu des pages se ferait donc à distance l’application sur le serveur du « cloud » et cela fonctionnerait juste comme un terminal recevant de la vidéo et les interactions clavier/souris/touches écran/webcam/micro et éventuellement un partage de fichier simulant une connexion USB virtuelle vers le système de fichier local ou vers une imprimante locale), exactement comme quand on regarde une vidéo sur Youtube avec des liens interactifs par dessus la vidéo !
Mais ici on vot que Google ne songe qu’à unifier les applications pour les OS desktop, mais pas Android, gardé à part. En attendant donc, on devra utiliser les émulateurs Android créés pour les développeurs d’applications mobiles, mais il serait tout de même bien d’en avoir des versions simplifiées directement intégrées dans le navigateur (avec quelques fonctions de paramétrage avancé pour partager certains éléments du bureau local avec la machine virtuelle).